Hypertrophie Ovarienne: Causes et traitement naturel de l´hypertrophie ovarienne. Plantes naturelles pour soigner l´hypertrophie ovarienne. Découvrez ici comment soigner naturellement l´hypertrophie ovarienne. Les Recettes sont très simples et n´ont pas d´effets secondaires.
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Qu´est-ce que l´hypertrophie ovarienne?
L’hypertrophie ovarienne, également connue sous le nom d’hyperstimulation ovarienne, est une condition dans laquelle les ovaires deviennent plus gros que la normale. Cela se produit généralement en raison d’un déséquilibre hormonal chez les femmes en âge de procréer.
L’hypertrophie ovarienne peut être causée par divers facteurs, mais la cause la plus courante est la stimulation ovarienne excessive utilisée dans le cadre de traitements de fertilité, tels que la stimulation ovarienne pour la fécondation in vitro (FIV) ou l’induction de l’ovulation. Ces traitements visent à stimuler la production d’ovules par les ovaires, mais dans certains cas, la réponse ovarienne peut être excessive, entraînant une hypertrophie.
Il est important de consulter un professionnel de la santé si vous pensez avoir une hypertrophie ovarienne, surtout si vous présentez des symptômes graves. Votre médecin pourra évaluer votre situation, poser un diagnostic précis et vous proposer un plan de traitement approprié, qui peut inclure la surveillance régulière, la réduction de l’activité physique, les médicaments pour soulager les symptômes ou, dans les cas les plus graves, une intervention médicale ou chirurgicale.
Causes possibles de l´hypertrophie ovarienne
L’hypertrophie ovarienne peut avoir plusieurs causes possibles. Voici quelques-unes des causes courantes :
- Stimulation ovarienne pour la fertilité : L’utilisation de médicaments de stimulation ovarienne dans le cadre de traitements de fertilité, tels que la fécondation in vitro (FIV) ou l’induction de l’ovulation, peut entraîner une hypertrophie ovarienne
- Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : Le SOPK est un trouble hormonal courant chez les femmes en âge de procréer. Il est caractérisé par la présence de multiples kystes sur les ovaires, ce qui peut entraîner une augmentation de leur taille.
- Tumeurs ovariennes : Certaines tumeurs ovariennes, telles que les tumeurs du granulosa ou les tumeurs de la cellule de la granulosa, peuvent provoquer une hypertrophie ovarienne. Ces tumeurs sont généralement bénignes, mais dans certains cas, elles peuvent être malignes.
- Troubles hormonaux : Des déséquilibres hormonaux, tels qu’une production excessive d’œstrogènes ou une diminution de la production de progestérone, peuvent entraîner une hypertrophie ovarienne.
- Grossesse : Pendant la grossesse, les ovaires subissent des changements normaux, y compris une augmentation de leur taille. Cependant, une hypertrophie ovarienne excessive pendant la grossesse peut parfois se produire.
Quelques symptômes de l´hypertrophie des ovaires
Les symptômes de l’hypertrophie ovarienne peuvent varier en fonction de la gravité de la condition. Voici quelques symptômes courants associés à l’hypertrophie ovarienne :
- Douleurs abdominales : Les femmes atteintes d’hypertrophie ovarienne peuvent ressentir des douleurs ou des sensations de plénitude dans la région abdominale, généralement dans le bas-ventre.
- Distension abdominale : L’augmentation de la taille des ovaires peut entraîner une distension abdominale, donnant l’impression d’un abdomen gonflé.
- Nausées et vomissements : Certaines femmes peuvent ressentir des nausées ou des vomissements en raison de l’irritation des ovaires hypertrophiés.
- Gonflement ou sensibilité des seins : L’hypertrophie ovarienne peut provoquer des changements hormonaux, ce qui peut entraîner une augmentation de la sensibilité ou du gonflement des seins.
- Modifications du cycle menstruel : Certaines femmes peuvent remarquer des modifications de leur cycle menstruel, comme des règles irrégulières, des saignements abondants ou des absences de règles.
- Prise de poids : Dans certains cas, l’hypertrophie ovarienne peut être associée à une prise de poids due à des déséquilibres hormonaux.
- Problèmes urinaires : Dans les cas graves, une hypertrophie ovarienne importante peut exercer une pression sur la vessie, entraînant des problèmes urinaires tels que des envies fréquentes d’uriner ou des difficultés à vider complètement la vessie.
Il est important de noter que ces symptômes ne sont pas spécifiques à l’hypertrophie ovarienne et peuvent également être associés à d’autres conditions.
Comment diagnostiquer l´hypertrophie des ovaires?
Le diagnostic de l’hypertrophie ovarienne implique généralement plusieurs étapes et peut nécessiter l’utilisation de différentes techniques médicales. Voici les principales méthodes de diagnostic utilisées en cas de l´augmentation du volume des ovaires. Il faut noter que ce diagnostique est généralement réalisé par un gynécologue ou un spécialiste de la reproduction.
L´Anamnèse et examen physique : Le médecin commencera par recueillir ton historique médical complet, y compris tes symptômes, tes antécédents de santé et tes antécédents familiaux. Ensuite, un examen physique sera effectué pour évaluer la taille et la sensibilité des ovaires.
La deuxième méthode est l´échographie pelvienne : L’échographie pelvienne est l’un des principaux outils de diagnostic utilisés pour évaluer les ovaires. Elle permet de visualiser les structures internes du pelvis, y compris les ovaires, et de détecter d’éventuelles anomalies, telles que des kystes ou une hypertrophie ovarienne.
Par ailleurs le médecin peut aussi effectuer aussi des examens tels que:
- Dosage des hormones : Des tests sanguins peuvent être effectués pour mesurer les niveaux d’hormones spécifiques, comme l’œstradiol, la progestérone, la FSH (hormone folliculo-stimulante) et la LH (hormone lutéinisante). Ces tests aident à évaluer les déséquilibres hormonaux et à identifier les causes potentielles de l’hypertrophie ovarienne.
- Tomodensitométrie (CT) ou imagerie par résonance magnétique (IRM) : Dans certains cas, une tomodensitométrie ou une IRM peut être utilisée pour obtenir des images détaillées des ovaires et des structures environnantes. Cela permet d’obtenir une évaluation plus précise de la taille et de l’apparence des ovaires.
- Laparoscopie : Dans les cas où le diagnostic reste incertain ou lorsque des traitements supplémentaires sont envisagés, une laparoscopie peut être réalisée. Il s’agit d’une procédure chirurgicale dans laquelle un petit tube muni d’une caméra est inséré dans l’abdomen pour visualiser directement les ovaires et les tissus environnants.
Quels traitements utilisées pour l´hypertrophie ovarienne?
Le traitement de l’hypertrophie ovarienne dépend de la cause sous-jacente et de la gravité des symptômes. Voici quelques approches de traitement courantes :
- Mesures d’observation : Dans les cas légers d’hypertrophie ovarienne sans complications majeures, le médecin peut recommander simplement une surveillance attentive. Cela peut impliquer des examens réguliers et des tests d’imagerie pour évaluer la taille des ovaires et surveiller l’évolution de la condition.
- Médicaments : Des médicaments peuvent être prescrits pour traiter les symptômes associés à l’hypertrophie ovarienne. Par exemple, des analgésiques peuvent être recommandés pour soulager les douleurs abdominales. Dans certains cas, des contraceptifs hormonaux, tels que des pilules contraceptives, peuvent être prescrits pour réguler les hormones et réduire la taille des ovaires.
- Drainage des kystes : Si l’hypertrophie ovarienne est associée à des kystes, un drainage des kystes peut être nécessaire. Cela peut être effectué par aspiration à l’aide d’une aiguille guidée par échographie.
- Chirurgie : Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire, en particulier si l’hypertrophie ovarienne est causée par des tumeurs ou des kystes volumineux. La chirurgie peut impliquer l’ablation des tumeurs ou des kystes (kystectomie) ou, dans des cas plus graves, la résection partielle ou totale des ovaires (ovariectomie).
- Traitement de la cause sous-jacente : Si l’hypertrophie ovarienne est causée par un trouble spécifique, comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), le traitement visera à traiter la cause sous-jacente. Cela peut inclure des modifications du mode de vie, des médicaments pour réguler les hormones ou des interventions chirurgicales ciblées.
Plantes naturelles pour soigner l´hypertrophie ovarienne
Il existe certaines plantes qui sont utilisées dans la médecine traditionnelle pour soutenir la santé reproductive féminine. La phytothérapie peut aider à soigner les troubles liés au SOPK et améliorer ainsi la vie quotidienne des femmes qui en souffrent. Pour cela, il est nécessaire de savoir de quels symptômes vous souffrez précisément afin d’utiliser les plantes ou compléments alimentaires adaptés.
On peut ainsi différencier plusieurs catégories de produits comme les plantes et molécules naturelles qui aident à réguler l’insulinorésistance, l’un des symptômes du SOPK. Il s’agit par exemple du gymnéma, de la cannelle, du ginseng, du chrome ou du ptérostilbène.
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On peut également mentionner les plantes qui aident à réguler l’hyperandrogénie : il s’agit notamment des plantes telles que le gattilier, l’huile de lin ou la racine d’ortie qui régule la production de LH, etc
- Le maca
Communément, la maca est utilisée comme plante adaptogène, ce qui signifie qu’elle permet au corps de lutter contre les différents stress physiques et psychologiques qu’il rencontre. Elle est également largement reconnue dans le domaine des troubles sexuels, car elle permet d’augmenter la libido, de booster la fertilité et de retrouver énergie et vitalité.
Concernant le SOPK, la recherche considère que grâce à ses stérols végétaux, la maca stimule le système endocrinien tout en aidant à maintenir l’équilibre hormonal. Elle favoriserait le bon fonctionnement de l’hypothalamus et de l’hypophyse et donc de la fonction globale des glandes endocriniennes liées aux cycles menstruels et à la fonction ovarienne. Elle permet également de retrouver un équilibre hormonal, en aidant le corps à promouvoir des niveaux équilibrés d’œstrogène et de progestérone. En permettant d’équilibrer le rapport d’œstrogène à la progestérone, la maca favorise les chances de concevoir.
Autres plantes pour traiter l´hypertrophie des ovaires
- Le Gattillier
Le gattilier, également appelé Vitex Agnus Castus, fait partie des autres plantes bénéfiques pour les femmes qui luttent contre les troubles du SOPK. Recommandé à des fins médicinales en Europe depuis de nombreuses années, il est surtout utilisé pour corriger les déséquilibres hormonaux et les symptômes du syndrome prémenstruel. Le gattilier est également très connu pour sa capacité à améliorer les conditions affectant le système reproducteur d’une femme, et est ainsi bénéfique dans les troubles de la fertilité.
Cette plante possède des propriétés antiinflammatoires, et quand on sait que l’une des principales causes du SOPK est l’inflammation, on comprend alors plus facilement son mécanisme. En effet, la réduction de l’inflammation conduit directement à la réduction des symptômes de déséquilibre hormonal dont la résistance à l’insuline, le diabète, l’endométriose, l’infertilité, et les conditions cardiaques typiques des personnes souffrant de SOPK.
- Le curcuma
Le curcuma bien connu en cuisine pour son pouvoir colorant jaune et son léger gout amer, est un antiinflammatoire naturel puissant qui peut soulager les symptômes du SOPK. La curcumine qu’il contient aide à réduire l’inflammation au niveau cellulaire. En effet, elle bloque la libération des substances chimiques qui signalent l’inflammation, réduit la réponse cellulaire et prévient l’accumulation des cellules inflammatoires dont les globules blancs.
Par ailleurs, la curcumine permettrait également de baisser la glycémie et l’insuline à jeun, les taux d’hormones sexuelles et l’hirsutisme. La curcumine pourrait donc être un traitement naturel sûr et utile pour améliorer l’hyperandrogénie et l’hyperglycémie associées au SOPK.
- Le Fenugrec
Des scientifiques se sont donc penchés sur ses bienfaits concernant le SOPK, et il en résulte que l’extrait de fenugrec a permis d’améliorer les cycles menstruels dans leur régularité en plus de réduire l’apparence polykystique des ovaires à l’échographie.
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